Le saviez-vous?

À votre mort vous devenez automatiquement donneur d’organes. Et vos organes s’ils répondent aux critères de recherche peuvent être prélevés pour une implantation sans autre forme de procédure.

En effet en Belgique, la loi du 13 juin 1986 qui règlemente le prélèvement d’organes ou de tissus chez une personne (le donneur) en vue de leur transplantation à des fins thérapeutiques chez une autre personne (le receveur), suppose que chaque citoyen consent au don d’organes destinés à la transplantation après son décès, sauf s’il a exprimé son opposition de son vivant.
En clair, c’est la stricte application de l’adage “qui ne dit mot consent”!
Tout citoyen est censé avoir marqué tacitement son accord pour que ses organes soient prélevés à son décès, sauf s’il s’y oppose expressément de son vivant.

Et les proches dans tout ça? Peuvent-ils s’opposer au prélèvement d’organes d’un parent décédé?
Et bien non! La loi est on ne peut plus clair à ce sujet. Sauf bien entendu pour les personnes qui pour des légales n’auraient pas pu exprimer leur consentement, chaque citoyen l’exprime en son nom et pour son propre compte.

Que faire?

Faire connaître sa volonté avant que l’inévitable n’arrive! Et ce’ auprès du service population de votre administration communale, qui l’enregistrera ensuite dans la base de données centrale à laquelle ont accès les dispensateurs de soins concernés.

Et bonne nouvelle! Depuis le 1er juillet 2020, plusieurs possibilités ont été aménagées pour permettre à chaque citoyen d’exprimer le plus clairement possible sa volonté Via le portail www.masanté.be ou par l’entremise du médecin traitant, en ayant la possibilité d’indiquer non seulement s’il consent ou non au don de ses organes mis également de tissus ou de cellules à des fins de recherches scientifiques ou de développement de nouveaux traitements. Il est en outre également possible de s’exprimer par rapport au don d’un organe destiné à la transplantation ou à celui d’autres parties du corps humain (peau, cartilage, tendons, …)